Cet article suit "Haïti & The Fugees I - Crises et démocratie" et reprend le fil de l'analyse chronologique des événements politiques en Haïti pour se concentrer sur les suites de l'élection présidentielle des années 2015 et 2016, jusqu'à nos jours.

Images de l'onglet : "Un policier se tient devant une représentation de l'ancien président haïtien Jovenel Moïse, le 15 juillet 2021, à Port-au-Prince.© Valérie Baeriswyl, AFP" et Illustration de Richard A Chance pour The Ringer
En comparaison avec d’autres époques, la transition de pouvoir entre gouvernements ayant participé au scrutin d'octobre 2015 puis d'octobre 2016 a bien eu lieu, en dépit de la fraude électorale massive. L'ampleur de celle-ci a mobilisé de nombreux acteurs internationaux, les différentes institutions encore en place et les acteurs politiques haïtiens pour combler la vacance du pouvoir. La transition a néanmoins pris place au milieu de plusieurs centaines de camps de déplacés et les ruines de deux cent mille foyers, dont seuls quinze mille ont été réparés à l’aide de donateurs internationaux[1]. Par ailleurs, la disparition des fonds réservés à la reconstruction ont symbolisé le cynisme désastreux de la communauté internationale et de l’élite politique haïtienne, en même temps qu'elle a annoncé une décennie de pillages et de violence[2][3][4].
Michel Martelly et son successeur, Jovenel Moïse, ont largement profité de l’appui constant des organisations internationales et des Etats-Unis pour dissimuler la disparition de milliards d’euros au cours de leurs mandats et forcer les élections de 2015 en faveur de Jovenel Moïse, malgré des accusations de fraude dirigées tant contre leur parti, le Parti haïtien Tèt Kale (PHTK) que contre le Conseil électoral provisoire (CEP)[5][6][7].
En effet, tenu le 25 octobre 2015, le premier tour de l’élection présidentielle a été annulé par le CEP, car près de 40 % des votes avaient été déclarés intraçables par la commission de vérification électorale[8][9]. Les accusations de fraude électorale émises par la société civile haïtienne à l’encontre du pouvoir en place étaient donc fondées, mais n’ont conduit qu’à repousser les élections au mois d'octobre 2016. L’Union européenne, en désaccord avec l’annulation des résultats de 2015, s’est retirée de la mission d’observation électorale tandis que les États-Unis ont retiré leurs financements du processus. Le mandat de Michel Martelly expirait en 2015, le pouvoir a donc été transmis au président du Sénat haïtien qui a officié de manière intérimaire en tant que président de la République.
En novembre 2016, Jovenel Moïse remporté l’élection présidentielle avec un score de 55,6 % des votes exprimés, au terme d’une élection n’ayant réuni qu’une participation de 21 % des électeurs. Le CEP a confirmé la validité du scrutin, bien que remise en doute par de nouveaux soupçons de fraude électorale, fondés en particulier sur l'imprécision critique des registres d'électeurs, qui recensaient toujours les victimes du séisme de 2010, et de l'enrôlement imparfaits des électeurs vivants sur ces mêmes registres.
Des violences électorales incendiaires n’ont pas empêché la tenue d’un second tour aux élections de 2015-2016, dans la tenue a été soutenue par les États-Unis et l’Organisation des États Américains, qui ont affirmé n’avoir décelé aucune fraude électorale[10].
A partir de cette élection, le pays sombre à nouveau dans une vague de violences, en raison de la promotion de milices armées, qualifiées de gangs, qui servent, entre autres, d’outils de répression violente de manifestations et d’opposants anticorruption[11].

Les présidences de Martelly et Moïse se sont caractérisées par une foire d’empoigne des divers fonds d’aide internationale qui ont été investis en Haïti, en collusion avec des acteurs privés haïtiens liés au pouvoir. L’un des grands scandales de détournement de ces fonds s’est révélé au fil de la présidence Moïse avec le détournement des milliards de dollars tirés du programme chaviste d’aide internationale à l’achat de produits pétroliers, PetroCaribe[12].
A partir de juin 2005, le mécanisme d’aide PetroCaribe a permis à des pays des Caraïbes d’acquérir à crédit des produits pétroliers auprès du Venezuela, à des taux avantageux. Ces produits étaient destinés à la revente locale. Par la revente des produits pétroliers acquis à crédit, à bas prix, les autorités haïtiennes pouvaient engendrer des bénéfices tirés de la vente, qui auraient constitués un levier financier consacré, en principe, au financement de politiques de développement économique et social.
Entre 2008 et 2018, la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif d’Haïti (CSCCA) a estimé, à l’occasion d’un audit de la gestions des fonds PetroCaribe de janvier 2019, que le programme avait généré plus de quatre milliard deux cent trente-sept millions de dollars (USD 4 327 598 789,12) en ressources fiscales. En surplus, une dette de trois cent quatre-vingt-quinze millions de dollars (USD 395 000 000) auprès du Venezuela a été annulée à l’occasion du séisme de 2010. Or, dans trois rapports détaillant l’audit mené à travers les projets financés par ces fonds, la CSCCA a décelé un grand nombre d’irrégularités caractérisées par l’absence d’évaluation et de traçabilité des dépenses d’ouvrages publics et de projets financés par les fonds tirés du programme PetroCaribe.

La corruption massive et de plus en plus apparente du pouvoir en place, qui aurait détourné des milliards de dollars, ont provoqué de grandes manifestations à partir des révélations finales du CSCCA à l’été 2018. Les montants titanesques détournés étaient d’autant plus choquants que le pays souffrait de plusieurs crises économiques et financières à la fois et avaient été prélevés sur des fonds qui auraient dû contribuer à redresser le pays après la succession de catastrophes naturelles qui l’avaient frappé depuis 2009. En effet, la menace de mettre fin aux subventions du carburant, qui aurait fait gonfler le prix de biens et services de première nécessité, a surligné la malhonnêteté insultante des dirigeants publics et privés qui ont profité de la manne PetroCaribe pour s’enrichir au détriment de la reconstruction du pays.
L’impunité des puissants s’est à nouveau illustrée lorsqu’un groupe de mercenaires étrangers a été arrêté puis relâchés à la demande des États-Unis et du ministre de la justice du président Moïse, en février 2019, alors que les manifestations battaient leur plein. Les mercenaires, dont la présence aurait servi à protéger un homme d’affaires haïtien pendant que celui-ci déplaçait des fonds tirés du programme PetroCaribe sur un compte bancaire détenu par Jovenel Moïse, ont été extradés vers les Etats-Unis et libéré sans être davantage inquiétés. L’épisode a souligné à nouveau l’emploi de groupes paramilitaires à des fins privées et même vénales par l’élite politique et économique du pays[13].
Face au scandale, des organisations de la société, des partis d’opposition et des courants dissidents dans le PHTK se sont ralliées à l’appel à la démission de Jovenel Moïse.
Ces manifestations ont rencontré une répression violente et armée. Dès septembre 2018, 71 personnes ont été assassinées par des membres de groupes armés, qualifiés de gangs, liés aux autorités haïtiennes. Cinq milles personnes ont dû fuir devant des hommes armés qui ont tiré à bout portant sur les habitants du bidonville, mis feu aux maisons, commis des viols collectifs et mutilé les cadavres. L’assaut avait principalement visé des jeunes qui avaient participé aux manifestations et s’étaient rendus visibles par l’expression de leurs opinions politiques. Le quartier pauvre de La Saline est en effet un lieu de contre-pouvoir informel et un foyer d'opposition au pouvoir politique[14].
À La Saline, la visite de Martine Moïse, la première dame, et du ministre de l’intérieur en octobre 2018 avait pour objectif de conditionner l’attribution d’aides sociales au silence et à la non-participation des habitants du quartier aux manifestations qui avaient déjà cours, mais elle a donné lieu à la vive opposition des responsables locaux, rejoints quelques jours plus tard par des membres de partis de l’opposition[15].
La police haïtienne n’est notamment pas intervenue lors du massacre de La Saline, alors que deux postes de police se trouvaient dans le quartier. Des policiers en civil auraient été vus en train d’accompagner des hommes vêtus de noir, appartenant aux groupes armés. De même, l’exécutif haïtien, en la personne du Délégué départemental de l’Ouest (le délégué départemental exerce des compétences proches de celles d’un préfet français) aurait directement commandité et surveillé le massacre[16][17].
L’exemple de La Saline n’est pas unique, d’autres massacres impliquant directement ou indirectement les autorités ont été recensés dans le cadre de ces manifestations[18]
Les manifestations n’ont pas faibli en 2020, en moyenne quatre-vingt-quatre manifestations mensuelles ont été dénombrées durant l’année.
Le président Moïse a radicalisé son exercice du pouvoir, en dissolvant le parlement et en refusant d’organiser de nouvelles élections législatives en janvier 2020, en requalifiant en actes de terrorisme les violences commises et en utilisant les forces de police pour restreindre violemment l’exercice du droit à manifester de l’opposition et des protestataires ou encore en cherchant à débrider la limite de mandats présidentiels consécutifs[19][20]. La brutalité de la répression s’est notamment caractérisée par des exécutions sommaires de manifestants par les forces de police, et une complaisance des autorités dans le maintien de l’impunité des groupes armés contrôlant de grandes parties du pays[21].
Le pouvoir haïtien a finalement perdu le contrôle de la violence illimitée dans laquelle il a submergé le pays.
La présidence a, tout d’abord, prétexté d’une tentative de coup d’État à son encontre en janvier 2021 pour emprisonner plusieurs cadres de l'administration haïtienne s’étant opposé à l’accaparement autoritaire du pouvoir et pour contraindre à la démission trois juges de la Cour suprême, dont le juge Joseph Mécène Jean-Louis, qui était le candidat favori de l’opposition à une présidence intérimaire pour évincer le président Moïse. Ce dernier gouvernait ainsi de manière de plus en plus autoritaire, en l’absence d’un Parlement élu et de contre-pouvoirs sérieux[22]. Le président Moïse a, par ailleurs, prolongé d’office son mandat d’un an, en arguant du délai d’un an de présidence intérimaire avant son arrivée au pouvoir, avec le soutien du secrétariat des Nations unies, de l’OEA et des États-Unis[23]
Cependant, en juillet 2021, le président Moïse a été assassiné.
Un groupe de mercenaires colombiens et américains d’origine haïtienne (parmi ceux qui ont été tués ou arrêtés) ont pris pénétré la résidence privée de Jouvenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, sans que la garde présidentielle n’oppose de résistance, puis l'ont abattu dans sa chambre, blessant son épouse au passage. De nombreux cadres de l’Etat haïtien comme des opposants politiques ont été arrêtés au motif de leur complicité alléguée dans l’organisation de l’assassinat. Ces mesures n’ont néanmoins pas éteint les soupçons portant sur le coup et de ses véritables commanditaires, en présence de nombreuses incohérences autour de la version officielle des autorités haïtiennes[24]. Les motifs vénaux de l'assassinat n'ont surgi que près de deux années plus tard, avec la condamnation d'un commanditaire et organisateur de l'assassinat.

FranceTV Info, « Le président d’Haïti, Jovenel Moïse, au palais présidentiel, lors d’une interview à Port-au-Prince, le 22 octobre 2019 », in, « Non, le président d’Haïti n’a pas été tué par l’OMS parce qu’il refusait de vacciner sa population contre le Covid-19 », francetvinfo.fr, 9 juillet 2021
A la mort du président, le premier ministre en fonction, Claude Joseph, s’est décrété président par intérim en se réclamant de l’appui des forces de police, bien qu’un autre premier ministre, Ariel Henry, ait été nommé quelques jours avant l’assassinat du président sans avoir eu le temps de prendre ses fonctions officiellement. Fort de cet indice de légitimité, il s’est, à son tour, proclamé président par intérim en proposant au premier ministre Joseph de devenir ministre des affaires étrangères et de partager le pouvoir. Ni l'un ni l'autre n'ont toutefois obéi à la loi constitutionnelle haïtienne, puisque le président par intérim, en cas de vacance de la présidence, doit être le président de la Cour suprême, mais le dernier en date avait succombé au Covid-19 en juin 2020, ne laissant pas de successeur hiérarchique évident à sa mort[25].
Cette lutte pour la présidence, vacante depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, s’est déroulée alors qu’environ quatre-vingt-dix groupes armés étaient actifs sur le territoire et qu’une moitié de la capitale était sous le contrôle effectif de certains de ces groupes armés. Le sud du pays, en particulier, était entièrement coupé d’accès et de services publics en raison de barrages établis par des groupes armés. En août 2022, un nouveau séisme, comme il l’a été mentionné, a provoqué la mort de 2 200 personnes et déplacé des centaines de milliers de personnes.
La pratique d’armer et de financer des groupes paramilitaires ou « parapoliciers » est commune à de nombreux régimes au cours de l’histoire d’Haïti. Les bandes armées qui ont émergé sous la présidence Moïse, puis qui ont prospéré indépendamment pendant et après sa présidence, sont composées de jeunes hommes pauvres du pays, qui n’ont souvent aucune ressource économique licite et des perspectives d’avenir sombres et brutales. Organisés en groupes armés, ils peuvent obtenir un salaire en se mettant au service d’entrepreneurs politiques prêts à financer des coups et la commission de violences à l’encontre de rivaux ou cherchant à s’assurer des gardes du corps dans le contexte de l’insécurité totale du pays[26].
Cette insécurité générale et insoluble provient des liens complexes et volatiles avec les forces de l’ordre haïtiennes, avec la politique haïtienne ainsi que de l’organisation de plus en plus stable des bandes armées. Ainsi, Jimmy « Barbecue » Chérizier est le chef de l’alliance de groupes armés « G9 ». Il est un ancien officier de police et a soutenu le gouvernement Moïse jusqu’à son assassinat, ayant notamment mené le massacre de La Saline[27].
La violence de ces groupes armés reflue en fonction des événements politiques du pays. Ainsi l’arrivée de fonds de soutien et d’aide humanitaire après le séisme d’août 2022 a provoqué un regain de concurrence violente, caractérisée par des enlèvements et des pillages, pour l’accaparement des ressources par les groupes armés du pays. Ces groupes ont, par ailleurs, la capacité de mettre le pays à l’arrêt par la force des armes.
Environ 60 % du territoire haïtien auraient été sous contrôle de ces bandes armées à la fin de l’année 2022 selon l’estimation onusienne. En particulier, plusieurs affrontements ont éclaté entre groupes armés pour le contrôle de quartiers de la capitale, leur pouvoir et influence s’étant renforcé devant l’écroulement des institutions et du gouvernement haïtien[28][29]. Les groupes armés sont en mesure de capturer et contrôler l’approvisionnement en ressources et biens de première nécessité, comme l’approvisionnement en carburant[30]
La transformation de ces groupes armés en acteurs influents a conduit le président Ariel Henry à évoquer la possibilité d’appeler une intervention militaire internationale[31]. En janvier 2023, la mort de quatorze policiers aux mains d’un groupe armé a engendré des manifestations et l’envahissement du palais présidentiel et de l’aéroport par des manifestants[32]. Plus de 155 000 personnes ont été déplacés par les combats et la violence des groupes armés[33]. Au mois de mars 2023, les combats et les tueries de masse ont continué entre bandes armées, mais aussi en guise de représailles contre des civils désarmés, soupçonnés d’avoir porté atteinte à des membres du groupe[34]
Haïti est aujourd’hui entièrement hors de contrôle des autorités étatiques. Les Haïtiens sont, dès lors, livrés au régime des groupes armés, une situation de vulnérabilité qui appelle à une reconsidération de l’accord d’une protection internationale devant la défaillance des autorités de leur pays.
[1] World Politics Review, « The Circus Continues : Haiti’s Presidential Election Marred by Fraud », worldpoliticsreview.com, 23 novembre 2015 [2] The New York Times, « Haiti’s Unnatural Disaster », nytimes.com, 23 août 2012 [3] The Guardian, « Haiti’s earthquake generated a $9bn response – where did the money go? », theguardian.com, 14 janvier 2013 [4] The New York Times, « Haiti elections in Doubt as Ex-Presidents Stir Pot », nytimes.com, 7 juin 2014 [5] The New York Times, « Haiti deserves a legitimate election », nytimes.com, 12 décembre 2015 [6] The New York Times, « U.S. Presses for Haiti Runoff Vote Amid Fears of Violence and Fraud », nytimes.com, 21 janvier 2016 [7] The Guardian, « Haiti’s earthquake has compounded years of corruption and political crisis », theguardian.com, 26 août 2021 [8] Le Monde, « Haïti: la commission électorale recommande l’annulation de la présidentielle », lemonde.fr, 31 mai 2016 [9] Le Monde, « Haïti: le premier tour de la présidentielle annulé, de nouvelles dates annoncées », lemonde.fr, 7 juin 2016 [10] The New York Times, « Haiti Postpones Presidential Runoff as Violence Rises », nytimes.com, 22 janvier 2016 [11] Ibidem [12] Euronews, « Manifestations mortelles sur fond de corruption en Haïti : « Moïse démission ! » », euronews.com, 14 février 2019 [13] Bureau des avocats internationaux, Institute for Justice & Democracy in Haiti, Haiti at a Crossroads – An Analysis of the Drivers Behind Haiti’s Political Crisis, mai 2019 [14] Le Monde, « Haïti : retour à La Saline, théâtre d’un massacre à huis clos », lemonde.fr, 2 janvier 2020 [15] Ibid. [16] Jacobin, « Why Haitians Are Protesting En Masse », jacobin.com, 30 septembre 2019 [17] Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti, OHCHR, La Saline : Justice pour les victimes. L’État a l’obligation de protéger tous les citoyens – Rapport sur les allégations de violations et abus des droits de l’homme du 13 et 14 novembre [18] Bureau des avocats internationaux, Institute for Justice & Democracy in Haiti, Haiti at a Crossroads – An Analysis of the Drivers Behind Haiti’s Political Crisis, mai 2019 [19] Council on Foreign Relations, « Haiti’s Protests: Images Reflect Latest Power Struggle », cfr.org, 3 mars 2021 [20] International Crisis Group, « Faire face aux conséquences de l’assassinat du président d’Haïti », crisisgroup.org, 23 juillet 2021 [21] Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Compilation concernant Haïti – Rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, 10 novembre 2021 [22] France Tv Info 1ère, « En Haïti, le président Jovenel Moïse consolide son pouvoir », la1ere.francetvinfo.fr, 9 février 2021 [23] International Crisis Group, « Haïti : ramener de la stabilité à un pays en état de choc », crisisgroup.com, 30 septembre 2021 [24] International Crisis Group, « Faire face aux conséquences de l’assassinat du président d’Haïti », crisisgroup.org, 23 juillet 2021 [25] Ibid. [26] International Crisis Group, « Haïti : ramener de la stabilité à un pays en état de choc », crisisgroup.com, 30 septembre 2021 [27] Ibid. [28] Ibid. [29] International Crisis Group, « Dernier recours en Haïti : la perspective d’une intervention étrangère », Briefing n° 48 / Latin America & Caribbean, crisisgroup.org, 14 décembre 2022 [30] Voice of America, « In Haiti, Gangs Take Control as Democracy Withers », voanews.com, 4 février 2023 [31] Deutsche Welle, « Haiti in turmoil as police riot over officer deaths », dw.com, 28 janvier 2023 [32] France 24, « Haïti : manifestations à Port-au-Prince après les meurtres de six policiers par des gangs », france24.com, 27 janvier 2023 [33] Voice of America, « In Haiti, Gangs Take Control as Democracy Withers », voanews.com, 4 février 2023 [34] Réseau National de défense des droits humains, « Intensification des attaques armées : Le RNDDH exige des explications des autorités étatiques », web.rnddh.org, 24 avril 2023
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